dimanche 18 octobre 2009

Position de Michel Havard

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Bonjour,
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Le 2 Août, nous avions publié une correspondance que nous avions eue avec l'assistant de Michel Havard. Dans cette correspondance, monsieur Furness niait tout risque sanitaire consécutif aux antennes relais. Ce en quoi il a raison, puisque ce ne sont pas les antennes relais qui sont dangereuses, mais les rayonnements électromagnétiques qu'elles génèrent !
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Début septembre, nous avons relancé monsieur Havard afin d'avoir son opinion. D'autant que nous avions appris entre temps que, le 7 novembre 2007, il avait signé une proposition de loi pour réglementer l'implantation des antennes relais.
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Monsieur Furness semblait avoir oublié qu'il se faisait l'écho de cette proposition de loi auprès des associations en diffusant un long argumentaire pour expliquer le bien fondé de ce projet de loi. Cet argumentaire explique notamment l'importance de ne pas implanter d'antennes relais à moins de 300 mètres des habitations (c'est plus que ce que demandent les associations en réclamant 300 mètres d'éloignement uniquement en zone rurale et à proximité des établissements sensibles, les autres lieux devant être protégés par une baisse des émissions autorisées).
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Après toute une série de nouveaux échanges avec monsieur Furness, monsieur Havard finissait par préciser sa position dans une réponse qui a le mérite d'être argumentée.
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Entre le courrier de monsieur Havard à monsieur Eric Besson (page 1 et page 2) qui reconnaît le risque sanitaire et la validité du rapport bio initiative (Le rapport Bio Initiative, publié le 17 septembre 2007 et rédigé par des scientifiques de renommée internationale, affirme que les limites consensuelles admises jusqu'à présent sont inadéquates à la protection des personnes) et sa récente position citée au § précédent (Face à un problème complexe et non tranché scientifiquement, je dois malheureusement constater que les affirmations péremptoires et les certitudes bien présomptueuses de certaines associations ne constituent pas toujours les réponses crédibles et les solutions réalistes qu’attendent nos concitoyens), monsieur Havard semble avoir mis de côté certaines de ses convictions pour préférer adopter la logique de son parti politique.
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C'est fréquent en politique, mais souvent stérile et toujours regrettable.
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Monsieur Havard venant d'être nommé président de l'association HQE (Haute Qualité Environnementale), nous venons de lui poser la question de savoir comment il entendait concilier cette nouvelle charge et le rapport de l'Afsset qui recommande l'application du principe de précaution. Nous ne manquerons pas de publier sa réponse.
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Jean-Michel Dhimoïla

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