Bonjour,
Il y a de nombreux dossiers dans lesquels Respem a été saisi par des parents d'élèves du fait de la présence d'antennes relais dans les clochers des églises. La question a donc été naturellement posée de savoir si l'Eglise était un adversaire contre lequel il fallait s'opposer, ou un soutien.
Monseigneur Barbarin a tranché cette question très tôt en écrivant aux habitants opposés au projet d'implantation d'antennes relais dans le clocher de l'église du Bon Pasteur : la conférence des évêques de France a, en 2001, estimé que la vocation des églises n'est pas d'accueillir des antennes relais.
Il y a de nombreux dossiers dans lesquels Respem a été saisi par des parents d'élèves du fait de la présence d'antennes relais dans les clochers des églises. La question a donc été naturellement posée de savoir si l'Eglise était un adversaire contre lequel il fallait s'opposer, ou un soutien.
Monseigneur Barbarin a tranché cette question très tôt en écrivant aux habitants opposés au projet d'implantation d'antennes relais dans le clocher de l'église du Bon Pasteur : la conférence des évêques de France a, en 2001, estimé que la vocation des églises n'est pas d'accueillir des antennes relais.
Il a été suivi en cela par le Père Durand, affectataire de l'église, qui s'en est exprimé dans un courrier, ainsi que dans un reportage sur France 3.
La conférence des églises chrétiennes (CEC), réunie cette année à Lyon, a été l’occasion d’échanges rares et intéressants. Monseigneur Barbarin, Primat des Gaules, a ainsi été l’invité d’honneur du Patriarche de Constantinople, Bartholoméos, le dimanche 19 juillet.
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En marge de cette rencontre, des représentants de CARRA, de Respem et de Robin des Toits ont pu parler avec monseigneur Barbarin du problème des antennes relais dans les clochers des églises. Ce dernier a réaffirmé la position de l’église qui a été adoptée en 2001 par la conférence des évêques de France : les antennes relais n’ont rien à faire dans les clochers des églises. L’Eglise s’oppose à toute nouvelle implantation, et elle refuse de renouveler les baux qui arrivent à terme !
Quelles que soient les religions de part le monde, les lieux de prière sont toujours considérés comme des lieux sacrés qu’il convient de respecter par l’usage que l’on en fait. C’est notamment pour cela que l’on doit se déchausser quand on entre dans une mosquée.
Les juifs n’acceptent pas les antennes sur leurs synagogues, ni les musulmans sur leurs mosquées. Une église n’est pas moins qu’une mosquée ou une synagogue par le respect que l’on doit à ce lieu et à ceux qui y prient.
Ce n'est pas la loi de 1905 qui crée la situation actuelle, mais bien le manque de respect de cette loi par les élus qui autorisent ces installations sans l'accord de l'affectataire. Les maires savent que les membres du clergé, contraints de devoir faire un recours contentieux dans un délai de deux mois pour s'opposer aux installations, n'ont pas vocation à aller devant les tribunaux, et qu'ils se retrouvent de fait à devoir accepter une situation qu'ils n'ont pas voulue.
Nous demandons à madame le ministre de l'intérieur, qui s'est clairement prononcée sur cette question, de ne pas accepter une situation qui vient clairement à l'encontre de la position qu'elle affiche. Nous lui demandons de prendre un décret pour retirer immédiatement les antennes qui ont été implantées sans l'accord de l'affectataire du lieu.
Le Patriarche de Constantinople, connu pour ses positions en faveur de l’écologie et son désir de rapprochement des églises, devrait répondre par écrit à ce problème.
Jean-Michel Dhimoïla
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